Discernement

Publié le par lila

Au nom de l’Amour il est nécessaire de développer la tolérance et l’empathie avec les autres, de créer l’harmonie entre des formes de pensées différentes.

Mais dans le cadre du développement de la Conscience de soi, il est nécessaire de choisir des valeurs et de s’y tenir avec intégrité,  pour conserver une empreinte ferme de ce qui nous convient intérieurement.

 

 

Lorsque l’on parle d’innovation dans le monde à venir ; ce n’est pas seulement de techniques dont il s’agit mais également de relations où la vérité à sa place et plus encore, de relations où l’Esprit parle à travers l’âme.

Nous sommes au début du processus de dévoilement des faits et des intentions cachées dans le subconscient collectif, mais il ne s’agit pas d’abandonner un maître (le secret) pour en servir un autre aveuglément : car toute vérité est-elle bonne à dire, sans réserve ? Et selon quelle objectivité ?

 

La vérité qui va s’affirmer au fur et à mesure dans les comportements collectifs vient du profond besoin de clarification : pour reconnaître notre propre chemin, on aime savoir sur qui l’on peut compter. Or, jusqu’à présent il suffisait de « sembler » gentil pour faire partie des « gentils ».  Avec les temps qui viennent, l’énergie et l’intention profonde seront les marqueurs d’authenticité.

La sensibilité sera accrue et il deviendra plus facile d’entendre la vérité, de la reconnaître puisqu’elle libère le coeur tandis que le mensonge comprime et rend instable.

 

Il faudra tenir compte du fait que les gens vivants dans le mensonge ne l’acceptent pas toujours mais qu’ils n’ont pas la capacité de le reconnaître avec clarté.

Nous construisons notre vision morale sur le modèle proposé par les gens qui nous éduquent et parfois ces bases sont tellement distordues que le modèle de référence énergétique et moral est très éloigné de la clarté, ce qui nous demande de préalablement développer le discernement et la tolérance à soi et autour de soi pour comprendre l’état d’esprit des autres, sans forcément les transformer. Ce détachement demande des efforts d’un genre nouveau et de prendre appui sur ce que l’on ressent comme « bien ». Cette notion de « bien » évoluant au fil des expériences.

Le but étant d’apprendre à discerner les intentions qui soutiennent notre relation avec les autres : sur quelle base interagissons-nous et pour obtenir quel résultat ? Nous cherchons à nous reconnaître les uns les autres pour notre singularité et pour nos talents qui se complètent.

 

La plupart des gens ont appris à mentir, à se laisser maltraiter ou bien à manquer de respect par l’exemple des comportements familiaux et sociaux. Dés l’enfance nous avalons l’énergie de nos proches comme modèle référentiel et nous répétons ce modèle de comportement énergétique et psychologique  jusqu’à ce qu’il devienne blessant, seulement alors nous y réagissons en cherchant à y échapper ou bien nous nous y conformons jusqu’au sabotage de notre sensibilité.

 

Les situations désagréables sont des moyens de tester notre endurance et la profondeur de l’enracinement de nos valeurs mais également notre sentiment de liberté : car personne n’est contraint de mourir pour rendre grâce à ses sentiments : l’amour n’est pas seulement destiné à aimer les autres ! S’accepter en prenant en compte nos faiblesses permet d’expérimenter des choses parfois très différentes de nos comportements idéalisés et bien plus intéressantes.

Nous sommes des êtres complexes, nos comportements sont issus des conditionnements autant que des choix personnels : tant que nous vivons une vie conditionnée, nous avons peu de choix.

Plus nous agissons en dépassant les habitudes, plus notre énergie renvoie cette attitude optimiste en ouvrant de nouvelles opportunités. On peut d’autant mieux faire confiance  lorsque l’on place d’abord la confiance en soi, en ses ressentis : que l’on s’autorise à voir les gens pour ce qu’ils sont, sans les juger. Il est possible de fréquenter tout le monde sans se laisser influencer par les comportements de ceux qui n’ont pas fait les mêmes choix.

 

 Au fur et à mesure que l’on reconnaît la justesse de ses choix, on cesse de  vouloir convertir les autres et l’on devient convainquant par l’exemple. C’est en reconnaissant sa singularité que l’on accepte celle des autres tout en s’intégrant au sein d’une communauté d’individus tous talentueux mais ayant des spécificités différentes.

 

Dés lors l’esprit de compétition, la jalousie, le mensonge ou les tromperies ne sont plus nécessaires car ce sont des jeux moins intéressants que l’exploitation de valeurs communes, la complémentarité et la construction de nouveaux modèles de relations. Il y a plus à faire, à découvrir et à inventer dans l’esprit d’unicité que dans l’esprit de compétition dont nous avons fait le tour jusqu’aux extrêmes limites.

Le mensonge et les choses qui s’y rattachent sont des jeux usagés, outranciers qui ne correspondent plus au besoin de stabilité et de transparence que nous cherchons à mettre en valeur.

Ceux qui ne peuvent pas s’arrêter d’y jouer démontrent leur incapacité à évoluer.  Lila

Publié dans philosophie

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B
<br /> <br /> bravo là tu as su mettre en mots clairs ce que je ressens et "expique" aux personnes qui passent à l'atelier. Aux prochaines présidentelles je vote pour ton programme.  belle journée à toi<br /> et autour de toi<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bernard<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Et aujourd'hui cet article prend toute sa valeur puisqu'il s'adapte à la situation internationale du jour. Le prochain article pourrait être sur le théme des femmes et de leur droit au<br /> pouvoir!Apparemment il y a beaucoup à faire dans les strates supèrieures de la société pour remettre la testostérone à sa place... Bonne journée Bernard, et félicitations pour tes<br /> créations.<br /> <br /> <br /> <br />