Simplement

Publié le par lila

 

L’humanité s’élève chaque jour un peu plus, et paradoxalement, accepter les facettes vengeresses, vulgaires ou "mauvaises" font actuellement partie intégrante du processus de "lâcher prise" et de réparation entre l'ombre et la lumière.

  plumes

Entre les gens qui se servent en premier, vivent sur le dos des autres, se vengent sur le quidam de leur vie médiocre et ceux qui ont fait des choix de service, la ligne est désormais bien définie.

Les tensions entre ces deux façons d’agir se durcissent et demandent aux travailleurs de lumière de fortifier leur patience ou d'affirmer leur vérité en toute franchise.

 

L’engagement envers la lumière étant plus intense, la théorie doit maintenant s’intégrer à nos actes de tous les jours, à des niveaux plus subtils.

Cela demande un certain courage pour sortir des habitudes ou de l’image policée que nous avons endossée jusqu’à présent.

Etre amis de la Lumière exigeait de nous un comportement respectueux de l’âme d’autrui, de ses choix, sans jugement, cela reste vrai mais aujourd’hui nous sommes confrontés à la masse densifiée de l’énergie sombre, il nous faut être fermes et souples.

 

Pour se faire comprendre des gens négatifs il y a l'abandon de toute réactivité ou ...le miroir en retour immédiat en utilisant les mêmes codes avec une intention éducative.

Quand ça coince, tout est bon pour retrouver le courage et l'autonomie : il importe de fluidifier l'énergie de notre aura afin qu'elle circule bien de haut en bas, en harmonie entre l'âme et la personnalité, entre la personnalité et les aspects de la Conscience que nous avons intégrée et développée.

C'est à chacun de discerner l'action appropriée et la seule politesse n'est pas toujours suffisante.

 

La fermeté est nécessaire pour protéger nos acquis intérieurs et notre vision du futur de l’emprise des âmes sombres. D’ailleurs celles-ci s’effacent facilement de notre vie dés lors que notre intention est bien posée sur nos convictions.

La souplesse, nous permet de retirer les vestiges de rancoeurs, les résidus du karma collectif ou les aspects encore trop meurtris pour s’en sentir libéré : il nous faut accepter que la douleur résiduelle entraîne chez les meilleures âmes une réaction de vengeance, qui est étouffée par la Bonté.

Notre âme a ses limites d’acceptation et de compréhension, et pourtant il faut quand même lâcher la haine et les attachements destructeurs qui en résultent.

 

Toute âme a baignée dans un monde subconscient imbibé de sang, de faits divers, d’Histoire avec tout ce que cela représente de massacres, nous portons ces souillures comme des cicatrices profondes dont nous avons honte. Or les résidus de ces haines sont en nous et les dissoudre exige de faire face à nos pulsions primitives intérieures sans fausse bonté et en évitant de remettre les choses sous le tapis d’un mysticisme de bon ton.

 

Nous sommes de valeureuses âmes et nous avons le droit d’être en colère, de nous sentir trahis et de réagir pour notre survie intérieure. Car certains ont subi des assauts pour voler leur innocence, leur foi, leur droit à la vérité, leur lien à leur conscience et bien plus encore.

Il y a eut des blessures si profondes que la brûlure y reste imprimée et rend virulent.

Pour transmuter ces aspects sombres qui ne nous appartiennent pas « personnellement » voici  3  méthodes à utiliser selon le degré d’imprégnation de la souffrance.

 

La traque :

 

Cela consiste à délimiter les zones physiques, psychiques et émotionnelles qui sont activées par la situation qui pose problème. Où avez-vous mal : dans quelle zone de votre personnalité, de votre âme ou de votre conscience ? Comment s'exprime cette douleur physiquement ou moralement?

Quand est apparue cette blessure morale ou spirituelle ?

Comment s’exprime-t-elle dans votre caractère, quelle forme prend cette douleur dans votre vie ?

Quelles sont les circonstances qui raniment cette tension, avec quelle intensité?

Comment contournez-vous les tensions ? Quelles sont vos stratégies d’évitement ?

(l’oubli, l’indifférence, le mépris, l’autodestruction ou l’agressivité, la suractivité, la compensation par la consommation ou la nourriture?)Une fois que vous comprenez ce qui est en jeu lorsque vous vous sentez offensé, brusqué ou abusé, vous retrouvez la cause originelle, le lien qui unit la programmation avec le présent. Et il suffit de couper ce lien avec une épée de lumière. Autant de fois que la situation l’exige. Les habitudes s'effaceront d'elles-mêmes.

 

Le retournement

 

Il peut exister plusieurs liens énergétiques qui retiennent notre fréquence dans des schémas répétitifs malgré nos efforts de détachement volontaire et de pacification : parfois notre âme vit dans un enchevêtrement de situations ambiguës qui forment un nœud karmique dont elle est prisonnière sans être responsable de l’origine, tout en ayant participé aux conséquences.

Par exemple : le fait d’avoir subit des choses qui ne lui était pas destinée ou d’avoir vu sa propre vie déviée à cause des choix faits par d’autres,  crée une colère d’injustice au fond de notre âme qui en devient mal-aimée et exigeante.

Cette forme d’énergie est très puissante, elle crée des remous énergétiques importants ce qui nous empêche d’entrer dans la paix et la fluidité.

Dans ce cas, contraindre son cœur et son esprit à désirer la paix alors même que l’on se sent injustement traité est impossible, puisque cela fait monter la tension à cause du manque de respect donné à nos sentiments profonds.

La Bonté ne s’éteint pas à cause du mal. Quand notre âme souffre vraiment, nous exprimons moins aisément notre nature. Il faut recevoir du réconfort pour guérir et retrouver la connexion entre la personnalité et l’expression de notre âme. La Conscience est une aide, mais elle n’est pas de même fréquence que les sentiments ; expliquer l’origine n’empêche pas d’avoir mal, et peut même rajouter une source de colère.

Alors, il faut clarifier votre niveau de responsabilité dans la situation qui crée des tensions. Puis rendre à toutes les personnes impliquées la part que vous estimez qui leur revient. En décortiquant la situation vous sentirez une libération, une restauration de votre dignité, de votre auto-estime et le replacement de l’énergie sur la partie du corps qui était étouffée sous la pression.

Parfois cela s’exprime par des pleurs, par un soulagement, par une rénovation de notre image intérieure et un retour d’énergie vitale et d’enthousiasme. Un renouveau.

 

Le Combat :

 

En comprenant et en décortiquant les circonstances difficiles, il arrive que les intentions des gens soient si affreuses et cruelles que notre âme ne peut pas comprendre en quoi elle a mérité un tel acharnement. L’incompréhension marque notre limite, notre faiblesse et délimite ce que nous ne sommes pas. En mettant en évidence la situation qui nous fragilise nous nous confrontons aussi au type d’âme qui est notre exact opposé. Sachant que les situations de notre vie s’inscrivent dans un cercle plus large, où chaque vertu est complétée par son opposé, l’ennemi est notre autre face.

Cela ne rend pas la blessure plus facile à accepter, mais le combat est restreint au point qui vous relie à cette situation particulière, à cet archétype précis.

Dans ce cas, on crée un espace psychique, une sorte de « ring » pour délimiter un espace de combat virtuel : le but n’est pas d’expérimenter la pitié mais d’arriver à se pacifier totalement en utilisant le combat mental. Ce Combat n’existe pas dans la réalité. Il est destiné à lâcher les pulsions psychiques et à reprendre notre droit de réponse lorsque l’on a subit trop de coups bas.

Le bon doit devenir entier et le mauvais doit être remis dans la juste perspective : il aide à mettre en lumière, rien d’autre ne lui est donné.

 

Chacun de nous mérite de recevoir le respect de son travail, de ses engagements, des charges portées fièrement et durant si longtemps que certains d’entre nous en ont perdus le goût de l’Amour, de la spontanéité et la joie de vivre.

Emmurés dans cette éternelle responsabilité de rendre à l’humanité son droit d’expression spirituelle et un avenir lumineux, nous en avons oublié de nous réconforter et de respirer en toute légitimité.

A force d’humiliations, l’âme s’est embourbée dans des cercles énergétiques destructeurs et s’est oubliée elle-même dans cette lourdeur qui la sépare intérieurement de l’âme collective.

Privée de communion intérieure elle s’étiole et reste le jouet des âmes dont le but est de tourmenter les autres. Par compréhension, par patience ou faute de force vitale nous subissons jusqu’au moment du retournement par la colère ou le besoin de survie. Sous certaines conditions nous sommes des guerriers.

Que le combat ne dure qu’une fraction de seconde ou plusieurs jours n’a pas d’importance.

Ce qui compte est d’atteindre la paix intérieure de toutes les cellules, de pacifier l’énergie et de la rendre fluide, docile, nettoyée. Il s’agit de restaurer notre intégrité intérieure et retrouver une image  parfaite de nous-même.

 

Bien évidemment la Vie tire profit de toutes ces circonstances mais nous ne sommes pas si grands que la Vie.

 

 

L’abandon

 

Lorsque l’énergie psychique est harmonisée avec la personnalité et l’âme, la Conscience spirituelle peut s’exprimer librement dans les actes.

Alors, il est facile de s’abandonner aux mains de la Providence Divine.

Toutes les épreuves ont été rendues et scellées. Toutes les facettes de la personnalité, de l’âme et de la conscience ont été examinées, mises en évidence et testées en vue d’être unifiées sous la bannière de l’Esprit pur.

La sagesse s’exprime sans faiblesse, la vérité s’énonce avec grâce, l’aura rayonne fièrement son histoire et ses couleurs ; autant de victoires gagnées au combat pour défaire le mal, le rendre obsolète et inutile.

Libre des tensions, détachée du mal et de ses anciennes préoccupations, l’âme flotte victorieuse sur l’Ame du Monde. Ainsi, on peut entreprendre d’Etre. Lila

Publié dans Messager de lumière

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