L'Islam Juste
La pratique des 5 prières est un moyen de donner de la sacralité aux choses de la vie quotidienne et de se souvenir que l'esprit
du Souffle habite chaque geste.
C'est une façon de faire qui rappelle celle du Zen, où chaque pas nous rapproche de l'etincelle qui vit au centre de chacun. Intimité et Vastitude se confondent en une prière.
Dans cette interprétation personnelle du comportement du croyant, il n'y a pas de place pour les coutumes juridiques, les marchandages et les voiles de l'Esprit ou du corps.
La neutralité du voile - utile durant la prière- n'est pas très confortable aux yeux des autres cultures. Il faut comprendre que le visage, les mains et la silhouette sont des moyens de reconnaître en l'autre un être humain. Lorsque les voiles sont trop lourds, trop nombreux, la peur nous saisit à la vue du manque de Liberté de l'âme de celle qui se voile à ce point. Est-elle si inhumaine, si loin de l'esprit doux et joyeux de la Nature qu'elle doive se cacher ?
Doit-on craindre qu'elle soit armée? Est-elle une véritable croyante ou un démon arrogant au coeur de notre vie tranquille?
Le fanatisme n'est pas l'appanage de l'Islam.
Il est le fruit d'un cycle de croissance. Lorsqu'une doctrine s'affirme elle devient expansive et deux tendances apparaissent : - les doux, prennent le parti de la Tolérance, de la pratique de leur doctrine et rituel dans le cadre de la vie avec les autres communautés humaines, et retirent de leur pratique les choses qui ne correspondent pas au mode de la convivence avec les cultures d'échange culturel.
Et, en parallèle, d'autres ; qui cherchent la discipline et la rigueur, durcissent leur position proportionnellement. Ainsi, il y a le chemin "facile" ; celui de la compassion, de la Patience, de la place donnée à l'Esprit qui parvient toujours à ces fins.
Ou le chemin difficile, celui où le croyant pense que sacrifier sa vie humaine va lui donner une meilleure chance dans la vie suivante...si ce sacrifice ne fait pas couler de sang, alors il devient un grand service puisque l'individu devient pur de désirs humains. Mais si ce sacrifice se fait au nom d'une vengeance, d'un désir de guerre, alors la Vie ne trouve pas son compte. Le corps humain n'a pas encore acquis suffisamment de Sagesse pour devenir porteur de la Pure Lumière Divine....le sacrifice est un renoncement à la vie et la négation de Dieu.
Les actes de guerres au nom d'une doctrine religieuse ou politique ont existés dans tous les pays, toutes les nations. Et, avec le temps ils sont perçus comme des erreurs d'interprétation du message originel. Aujourd'hui c'est l'Islam qui est particulièrement exposé à ces dérives, qui sont pourtant dûes à l'impression d'exclusion que ressentent les pays islamiques face à nos conceptions du monde.
Si nous nous ouvrons et les respectons véritablement, il ne sera plus nécessaire de créer des pressions et des guerillas. Ces pays ne sont plus des colonies, ils se sont developpés dans des proportions souvent étonnantes et semblables aux nôtres, la considération et le respect de leur place dans le monde ne doit pas se faire sur l'image que nous avons eue d'eux par le passé (laurence d'Arabie est très dépassé!) mais de ce qu'ils sont véritablement aujourd'hui.

Croire en Dieu ne fait pas de nous des dégénérés, l'athéisme n'est pas la laicité.
Sans être musulmane, mes grands-parents sont nés en Algérie, et ils sont restés musulmans en cachette de leur propre famille pour ne pas être rejetés. Moi, je l'ai découvert avec mes facilités particulières, et par ma grande affection pour le message des Soufis. C'était à travers l'Islam et la poésie soufie de Khalil Gilbran que j'ai aimé Dieu dans sa version illimité et invisible. Le Souffle a balayé mon âme et j'ai su ce que j'étais : un être aimé profondément dans mon intime profondeur. Lila
C'est une façon de faire qui rappelle celle du Zen, où chaque pas nous rapproche de l'etincelle qui vit au centre de chacun. Intimité et Vastitude se confondent en une prière.
Dans cette interprétation personnelle du comportement du croyant, il n'y a pas de place pour les coutumes juridiques, les marchandages et les voiles de l'Esprit ou du corps.
La neutralité du voile - utile durant la prière- n'est pas très confortable aux yeux des autres cultures. Il faut comprendre que le visage, les mains et la silhouette sont des moyens de reconnaître en l'autre un être humain. Lorsque les voiles sont trop lourds, trop nombreux, la peur nous saisit à la vue du manque de Liberté de l'âme de celle qui se voile à ce point. Est-elle si inhumaine, si loin de l'esprit doux et joyeux de la Nature qu'elle doive se cacher ?
Doit-on craindre qu'elle soit armée? Est-elle une véritable croyante ou un démon arrogant au coeur de notre vie tranquille?
Le fanatisme n'est pas l'appanage de l'Islam.
Il est le fruit d'un cycle de croissance. Lorsqu'une doctrine s'affirme elle devient expansive et deux tendances apparaissent : - les doux, prennent le parti de la Tolérance, de la pratique de leur doctrine et rituel dans le cadre de la vie avec les autres communautés humaines, et retirent de leur pratique les choses qui ne correspondent pas au mode de la convivence avec les cultures d'échange culturel.
Et, en parallèle, d'autres ; qui cherchent la discipline et la rigueur, durcissent leur position proportionnellement. Ainsi, il y a le chemin "facile" ; celui de la compassion, de la Patience, de la place donnée à l'Esprit qui parvient toujours à ces fins.
Ou le chemin difficile, celui où le croyant pense que sacrifier sa vie humaine va lui donner une meilleure chance dans la vie suivante...si ce sacrifice ne fait pas couler de sang, alors il devient un grand service puisque l'individu devient pur de désirs humains. Mais si ce sacrifice se fait au nom d'une vengeance, d'un désir de guerre, alors la Vie ne trouve pas son compte. Le corps humain n'a pas encore acquis suffisamment de Sagesse pour devenir porteur de la Pure Lumière Divine....le sacrifice est un renoncement à la vie et la négation de Dieu.
Les actes de guerres au nom d'une doctrine religieuse ou politique ont existés dans tous les pays, toutes les nations. Et, avec le temps ils sont perçus comme des erreurs d'interprétation du message originel. Aujourd'hui c'est l'Islam qui est particulièrement exposé à ces dérives, qui sont pourtant dûes à l'impression d'exclusion que ressentent les pays islamiques face à nos conceptions du monde.
Si nous nous ouvrons et les respectons véritablement, il ne sera plus nécessaire de créer des pressions et des guerillas. Ces pays ne sont plus des colonies, ils se sont developpés dans des proportions souvent étonnantes et semblables aux nôtres, la considération et le respect de leur place dans le monde ne doit pas se faire sur l'image que nous avons eue d'eux par le passé (laurence d'Arabie est très dépassé!) mais de ce qu'ils sont véritablement aujourd'hui.

Croire en Dieu ne fait pas de nous des dégénérés, l'athéisme n'est pas la laicité.
Sans être musulmane, mes grands-parents sont nés en Algérie, et ils sont restés musulmans en cachette de leur propre famille pour ne pas être rejetés. Moi, je l'ai découvert avec mes facilités particulières, et par ma grande affection pour le message des Soufis. C'était à travers l'Islam et la poésie soufie de Khalil Gilbran que j'ai aimé Dieu dans sa version illimité et invisible. Le Souffle a balayé mon âme et j'ai su ce que j'étais : un être aimé profondément dans mon intime profondeur. Lila