Orgueil et Vanité

Publié le par lila

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Nous nous éveillons à notre pouvoir d’âme et à sa sensibilité.  L’être humain entre dans l’expression visible et manifeste de son âme. Rien n’est dit sur le fait qu’elle est bonne ou mauvaise, simplement, l’âme devient visible à travers les actes et transmet par sa transparence, la Conscience qui l’habite. Notre corps ne devient pas plus transparent, mais il s’ouvre aux émotions d’une qualité, plus fine, tournée vers les plans astraux, qui représentent le niveau d’existence de l’âme.

Or, cela nous demande de faire évoluer nos croyances ordinaires, de revenir aux sagesses des anciennes générations, plus proches de la nature. La plupart des générations liées à l’agriculture et à la nature savaient reconnaître ce lien subtil qui réunit les êtres vivants. Le développement de la science nous a éloignés des pratiques traditionnelles d’écoute de notre milieu ambiant. Avec de nouveaux modes de vie, nous nous sommes enfermés dans des visions du monde privées de poésie où l’utopie doit servir le mercantile mais les superstitions matérialistes n’effacent pas le réel: l’âme existe, elle est éternelle et non immortelle, pour devenir immortelle nous devons lui donner de l’attention et de l’amour, c'est en grandissant en maturité que notre âme devient capable de changer de zones d’intérêt et dépasser la matière et ses Lois.

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L’éternité est un temps de vie dans un état de conscience et un monde situé « au-dessus » des contingences matérielles ordinaires où les sentiments sont des matières et les pensées servent de corps. Penser et être vivant est une seule et même chose. Cependant penser et désirer des choses matérielles, même s’il s’agit d’expérimenter de nouveaux sentiments, concerne la sphère terrestre et des circonstances terrestres. Apprendre à se détourner des formes connues et « transcender » les connaissances ou les habitudes demandent un temps d’adaptation et d’éclairage différent, un moment de transition.

Nous sommes au début d’un intervalle entre 2 manières de comprendre le monde : nous devons chercher les passerelles qui permettent à la science de progresser tout en réintégrant la réalité de l’âme. L’une et l’autre incarnent des aspects de notre totalité et ces deux parties de nous ne peuvent continuer à se méfier l’une de l’autre. La science est utile mais elle progresse  mieux quand elle se laisse pénétrer par la simplicité et la beauté de la création, or justement cette part d’appréciation et d’inspiration appartient à la sphère des sentiments, de l’intuition, de l’astral supérieur (le bas astral étant lié aux désirs de possession et de domination matérialistes et sensuels).

La vanité de ce monde est cachée dans l’idée que notre corps est le seul outil dont nous disposons pour exister et être aimé. La vanité prend le contenant pour l’essentiel de ce qu’il y a à voir. Notre corps, ainsi que la personnalité que nous développons ne sont qu’un fragment de notre être total. En prenant conscience de la partie «supérieure », qui dépasse notre personnalité humaine et exprime l’universel à travers nos actes, nos choix et nos émotions, nous pouvons réellement prendre corps dans une autre dimension, éternelle. En donnant de notre âme et en témoignant de la Grâce qui l’habite, nous sommes capables de devenir des Saints.

Cette sainteté n’est pas une histoire de chasteté ou de pureté totale mais d’un accord harmonieux entre notre âme dans ses aspirations spirituelles et notre cœur humain : nous sommes ce que nous donnons à partager, cette Grâce sert de  « communion » et en tant qu’êtres humains sensibles nous avons besoin de ces moments pour nous sentir proches les uns des autres. Cet accord crée l’harmonie et l’harmonie ordonne l’équilibre entre les dimensions, forme une passerelle qui permet de vivre la réalisation de nos rêves individuel ou collectif. L’âme a besoin du corps pour réaliser ses projets terrestres. Et le corps a besoin de l’âme pour échapper au poids de la routine et de la lenteur. L’âme pense vite, le corps doit prendre la vitesse de l’âme : s’aligner sur ses vibrations. Si l’on ne croit qu’au corps, on en prend soin, mais l’âme se sent délaissée et elle peut s’éteindre ou se retirer dans un autre corps.

imagesUne grande âme peut prendre en elle plusieurs milliers de corps et les animer d’un plus grand souffle, les « transcender ». N’est-ce pas cette communion que l’on recherche lors d’événements artistiques ou sportifs, où que l’on ressent lors de drames collectifs ? Nous avons besoin de ces moments, car ils enracinent notre humanité dans des sources positives même si l’évènement est tragique.

 

 

L’orgueil est issu de l’individualisation qui est une étape nécessaire pour prendre conscience de la nature unique de notre essence spirituelle, de nos qualités et de nos ombres mais elle nous fait croire que nous sommes isolés les uns des autres, insensibles aux douleurs des autres. L’orgueil est à l’origine du sentiment de grandeur, de notre fierté d’exister. Il est une bonne chose pour prendre confiance en soi et agir pour notre protection, il ne s’exprime pas seulement à travers la personnalité mais aussi dans l’âme et différents niveaux de conscience. Le problème est qu’il nous ferme aux conseils et aux influences des autres, lorsqu’il nous enferme dans l’obstination ou la sensation de notre supériorité, en croyant tout savoir sur ce qu’il nous faut, sur ce que nous sommes, nous créons un mur invisible entre nous et les autres ou avec des parts divines de notre Etre total.  

masteryA force de créer des séparations entre les disciplines scientifiques, humaines et spirituelles nous divisons l’homme en parties. Et il devient difficile de le soigner, de comprendre ses comportements ou d’expliquer le fonctionnement du monde. En regroupant ce que nous savons sur le magnétisme, les facteurs psychiques et les aspects biologiques, en faisant des parallèles avec les autres espèces ou les zones géographiques, il est possible de trouver une logique globale, éblouissante de beauté, de justesse et de sagesse dans des aspects très divers. Tout devient clair, tout s’explique même si cela n’est pas toujours facile à accepter et à supporter en tant que personne humaine.

La sensibilité et la vulnérabilité de notre état humain nous fait oublier que certains aspects de notre âme prennent plaisir aux circonstances qui nous blessent humainement. C’est difficile de comprendre que les blessures et les échecs font partie des moyens que notre âme ou notre esprit divin utilisent pour se présenter aux commandes de notre vie. En déstabilisant notre équilibre humain, l’âme et l’esprit semblent les plus solides à guider notre vie, ils prennent la guidance et généralement nous réalisons des prouesses. Au moment où ces choses nous « tombent dessus », cela semble un cauchemar, mais lorsque l’équilibre intérieur se réinstalle, on s’aperçoit que sans ce moment douloureux, il n’y aurait pas eu plus de Foi, et le dépassement de l’orgueil et de la vanité ordinaires.

Pour que vienne un meilleur monde, il faut passer par un temps de prise de conscience des exagérations, revenir à l’essentiel autant physiquement que moralement. Ceux qui prennent le virage vers la simplicité du cœur, de l’expression de leur âme, et un comportement plus harmonieux se préservent dès maintenant de remises en questions bien plus douloureuses et brutales, car les esprits ouverts sont toujours protégés du désespoir. Il faut choisir d’aimer son âme dès maintenant et créer des moments d’échange et de communion entre la vie humaine et la vie de l’âme. Un petit effort quotidien pour une grande victoire qui s’inscrit dans l’éternité. Lila

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Publié dans amour

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