Le Changement de Paradigme
Le mot paradigme définit une structure de pensée associée à des méthodes et des outils pour créer le cadre de cette pensée. Ce mot est utilisé pour définir des niveaux de compréhension du monde dans les sciences et en sociologie. Un paradigme est soit une « matrice disciplinaire » ou encore « un programme de recherche ».
On en distingue plusieurs en sciences : le géocentrisme (Ptolémée), l’héliocentrisme (Copernic), la Loi de la gravitation (Newton) et la Relativité générale (Einstein), actuellement nous sommes entrés dans la création d’un nouveau paradigme par la notion de « Sciences Quantiques ».
En sociologie il existe également des niveaux d’organisation de la pensée en paradigmes tels que le « capitalisme » (Max Weber), « le capitalisme social » (Pierre Bourdieu), le Marxisme et le paradigme des conflits entre les classes sociales, et le principe de Démocratie (Alexis de Tocqueville). Actuellement nous avons developpé le paradigme de "l'économie mondiale" ou "globalisation".(Ces définitions proviennent en essence de Wikipédia)
Autrement dit, nous vivons et avons grandi dans des structures qui formatent notre pensée selon des Règles qui sont les mêmes pour tout le monde, ce qui crée une unité de pensée et d’approche.
Or, depuis la découverte de l’atome et l’étude des structures de la matière à un niveau subatomique, le monde scientifique évolue vers de nouvelles théories : les résultats d’une expérience dépendent de l’observateur et du processus mis en place pour l’observation, en quelque sorte, l’Intention préalable et l’empathie entre les membres d’une équipe font partie intégrante du Résultat. Il existe un lien invisible entre l’observateur et l’objet observé.
A cette notion s’ajoute des découvertes sur la structure du Temps. La perception du temps n’est pas la même selon le champ de gravité dans lequel on évolue. Notre horloge interne s’aligne, « se met en résonance » avec le milieu dans lequel elle vit, ordonnant aux cellules de « vivre rapide » ou lentement. Le Temps est constitué de « perles d’instants » que nous captons selon notre capacité d’attention. Plus on est concentré, et plus on capte d’instants, chacun d’eux est empli d’informations sensorielles que nous filtrons par nos croyances, nos structures de pensée : les paradigmes de notre culture nous apprennent à piocher dans cette immensité d’informations celles qui sont « utiles » pour vivre au sein de la communauté et celles qui sont inutiles, ainsi nous rejetons 90% des informations qui nous sont transmises.
Les biologistes qui se sont intéressés à la structure du cerveau démontrent que nous percevons essentiellement les informations qui nous font du bien or ce qui est jugé « bien » provient d’une émotion positive, de l’empathie. On rejette naturellement les choses négatives ou chaotiques à moins d’y avoir été exposé depuis l’enfance, et dans ce cas, cela correspond au positif, à l’environnement naturel (vision inversée de ce qui est "bien").
Parallèlement, les biologistes et les sciences comportementales ont étudiés des espèces animales, les amenant à apprendre le langage des signes et à utiliser des machines, à lire les signaux sonores et visuels pour guider des humains (chiens d’aveugle, singes aides à domicile). Les individus choisis ont prouvé qu’ils étaient capables d’apprentissages complexes et de conscience : des chiens, des singes, des oiseaux sont capables d’avoir un comportement raisonné, d’utiliser des outils et même de communiquer avec leurs sentiments, ce qui remet l’Homme au rang d’espèce consciente parmi d’autres et devrait nous faire revoir nos comportements de manière globale.
Par ailleurs, l’archéologie découvre régulièrement des formes humanoïdes différentes de celle qui a générée majoritairement notre espèce : il aurait existé plusieurs types génétiques de pré-humains et nous pourrions être le résultat d’un mélange de ces morphotypes.
Le changement de paradigme revient donc à modifier plusieurs façons de penser « traditionnelles » telles que : la structure de matière, la notion de temps, les aptitudes cérébrales, la façon de créer des résultats scientifiques ou autres, la notion d’humanité, notre origine en tant qu’espèce « naturelle » et même la compréhension de la Conscience.
Les sciences quantiques redéfinissent la notion d’espace et de temps ; il y a la possibilité d’un espace-temps « hors du temps linéaire », ce qui rapproche les sciences de la notion de Conscience. Il existe une conscience directe,"immédiate" telle que celle qui est décrite par les mystiques et nommée Samsara, illumination : un niveau de conscience si intense qu’il utilise toutes les parties du cerveau pour obtenir le plus d’informations possibles, hors des paradigmes habituels.
Cette Conscience intense donne un aperçu des fonctionnements de la Création, de l’Univers selon des Principes Simples par l’utilisation conjointe des 2 hémisphères cérébrale à un haut niveau d’harmonisation. Il se trouve que l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit ne fonctionnent pas selon le même rythme ondulatoire (champs de fréquence). En créant une onde globale plus ample pour englober les deux hémisphères dans le même rythme ondulatoire, la personne crée un champ de gravité différentié autour d’elle. A travers ce champ modifié d’énergie, le monde que cette personne perçoit est vu autrement, avec plus de couleurs, plus de luminosité, plus de positivité et englobe « autrui » comme faisant partie de Soi. La notion même de Soi se modifie au fil du temps et de l’attention. Ce Soi, défini par le corps au départ, devient progressivement plus grand puisqu’il devient « Je suis, là où se pose ma conscience ».
Le changement de paradigme change notre interprétation de ce que nous pensons être en tant qu’espèce, en qu’individu, en tant que communauté.
On doit ajouter à ces changements de paradigmes structurels concernant la pensée et la façon d’organiser la société, des changements climatiques, un changement d’environnement galactique (progressif mais réel), et des adaptations technologiques donnant la priorité à l’immédiateté.
La notion de Moment Présent s’inscrit à chaque instant, dans nos gestes quotidiens tels que le clic d’envoi sur ma souris ! Bonne journée dans ce Nouveau Monde. Lila