2012 : Voir la vérité
Il y a beaucoup de déception puisque les changements « merveilleux » attendus ne sont pas si extatiques. En fait, 2012 nous offre les défis d’une Révolution psychologique : faut-il continuer d’exploiter les gens pour gagner plus ? Les banques valent-elles plus que la vie humaine, la santé, l’éducation et notre mode de vie confortable doit-il disparaître pour que le système financier puisse continuer de s’épanouir ?
Au premier abord, cette question ne semble pas faire partie des problèmes spirituels, pourtant tous les Saints ont embrassés cette question pour créer une réponse charitable, égalitaire, respectueuse des êtres humains puisque selon l’ensemble des Textes Sacrés, nous sommes des créatures divines en potentiel.
Actuellement notre société utilise l’Argent comme base pour l’échange et les possibilités de création. Mais la perversion veut que l’argent soit devenu un symbole de puissance. Alors, plus on est riche, plus on a de droits : droit d’accès à la justice, droit à la reconnaissance sociale, à l’extravagance des comportements, à la découverte ou à l’étude. Sans argent, on fait partie des démunis, des esclaves du système, destinés à servir de main d’œuvre. Ceux qui se révoltent contre cet état de fait sont des pirates ou des marginaux, donc dépréciés et même moqués.
2012 nous montre la vérité sur nos habitudes et nos comportements : nous sommes des hypocrites. Nous le savions tous déjà, mais dernièrement cette hypocrisie risque de nous coûter plus cher qu’elle ne rapporte. Toutes les intentions d’union, de rapprochements et les conventions entre les états sont remises en question. Nos modes de vie, nos possibilités d’emplois, donc de consommation à court, moyen et long terme également sont mis en pointillé. S’il était question d’affaiblir les puissances financières établies, s’il s’agissait d’une guerre entre des modes de pensées et de visions de l’économie nous n’agirions pas de manière moins destructrice.
Mais si nous sommes en guerre financière : quel est l’enjeu ? Qui gagne ?
Dans ce contexte dramatique de « guéguerre entre amis qui se connaissent de longue date », il n’y aura pas autant de morts que lors d’une vraie guerre, donc pas de relance économique post-guerre. Il n’y aura pas non plus de héros, de personnages-clés, qui rendent leur pays fiers pour des décennies. Il n’y aura aucune valeur positive à transmettre comme le courage face à l’adversité, la force de volonté qui crée la victoire. Bien au contraire, les forces immorales, la lâcheté, la traitrise et les compromis malhonnêtes seront mis à l’honneur. Il n’y aura pas de honte à s’en sortir comme on peut, avec les moyens que dieu nous a donné…. Et déjà, certaines icônes de la pop nous montrent le chemin.
En ayant étudié les comportements et la psychologie violemment intériorisée des adolescents durant la guerre de 40/45, on peut voir les traces laissées sur leurs enfants de ce qu’ils ont compris : « vis ta vie, ne t’occupes pas des autres ». Et la génération des « baby-boomers » fut on ne peut plus gourmande et abusive en bien des points. Certes, ils ont ouverts des voies positives mais ils sont à l’origine les plus grands hypocrites, révoltés - lorsqu’ils avaient envie de prendre le pouvoir des mains de leurs parents- rejetant depuis lors toutes les idées novatrices qui naissent dans la génération de leurs enfants appauvrie par leur hédonisme.
Ils ont créés des monstres, des golems à leur image : des multi-quelque chose, puisque leurs objectifs étaient systématiquement la multiplication. Des sous, des désirs, des fantasmes et la « libération ou libéralisation» qui faisait écho à la nostalgie de la Libération de la guerre, où tout semblait permis, possible, sans limite morale. Cette crise financière qui encombre l'économie n'est peut-être qu'une crise inter-générationnelle à l'échelle planétaire?
En fait, cette génération vieillissante et blasée, traitée comme les Princes de ce monde recherche la Joie. Et elle a beau se confondre en expériences sexuelles ou bizarres depuis son adolescence, elle n’arrive pas à s’émouvoir : le pire n’est jamais assez, c’est vrai, que ce n’est pas elle qui est touchée…ce ne sont que les générations suivantes, alors, de quoi se plaint-on ? Vous verrez qu’ils trouveront encore le moyen de nous faire payer les crédits qu’ils nous imposent pour le reste de nos jours. Si la justice existe, sûre qu’elle n’est pas de ce monde, alors, mieux vaut qu’il meure. Leur avenir est derrière eux et nous n’aurons que les miettes du festin, à moins que nous devenions des Pirates? A moins que n'advienne un miracle? Lila