La conscience en mouvement

Publié le par LilaLuz

La conscience en mouvement

Certains channels sont très optimistes parce qu’eux-mêmes font des progrès vibratoires et qu’ils réalisent leurs propres rêves, mais la conscience humaine - bien qu’évoluant plus vite aujourd’hui grâce à la communication et à l’évolution des mœurs- reste très attachée à une grille de lecture psychologique et à des attitudes héritées des générations antérieures tandis qu’une vague d’évolution touche l’ensemble du monde.

Nous sommes dans une phase complexe où de grandes tendances se mêlent :

- L’évolution vers plus d’égalité entre hommes et femmes est mise en avant par les pays du Nord de l’Europe, la Chine et la Russie, en avance sur la question de l’égalité hommes/femmes. Tandis que tous les peuples sont confrontés à la montée des intégrismes religieux contribuant à faire réapparaître des modes vestimentaires et des comportements hérités du passé impliquant une forte séparation entre les hommes et les femmes. Ces tendances opposées sur la question des droits et devoirs entre hommes et femmes surviennent au moment où l’économie planétaire bascule de l’Atlantique vers l’Océan Pacifique et la zone sud, plus peuplée et moins éduquée à des valeurs égalitaires. Les populations jeunes et nombreuses forment un no man’s land de la pensée, une zone psychique à conquérir et à soumettre soit à des théories intégristes et hyper violentes, soit à une vision égalitaire et progressiste.

- La mondialisation soutient la diffusion des technologies, des pensées et donc des comportements. On pourrait croire que cela fait progresser plus vite les esprits vers l’égalité et la bienveillance entre les peuples et entre les genres, or les frustrations et la conscience morale des peuples se heurtent les unes aux autres formant un terrain de tensions autant économiques que moralisatrices au sein de chaque communauté de pensée : que l’on soit progressiste ou intégriste, on se trouve choqué et insulté par les comportements du groupe opposé, les réussites des uns et des autres attisent les tensions psychologiques par la jalousie et l’amertume créant un amalgame entre religion/mode de vie et valorisation par l’argent. Les pays musulmans étant actuellement ceux qui semblent progresser économiquement plus rapidement.

- Dans un contexte de régression industrielle des pays de l’hémisphère nord au profit d’une évolution économique des industries dans l’hémisphère sud et un déplacement des profits dans les services et technologies du Virtuel et de l’Internet, l’argent est devenu invisible, et donne la sensation d’une insécurité financière, d’une incertitude profonde en ce qui concerne la survie chez les peuples européens. Cette tension primitive s’ajoute au contexte des tensions politiques et individuelles, aux migrations de milliers d’individus fuyant la pauvreté ou la marginalisation de leur territoire national – écarté de la grille des technologies et de la prise directe avec le monde du futur. Les individus cherchent à s’évader d’une réalité étouffante – en Europe ou ailleurs- car les contraintes sociales s’effacent trop lentement ; le futur semble ne toucher que les plus riches.

-Pourtant là encore on trouve l’abîme entre les progressistes et ceux qui sont restés dans leurs cadres passéistes. Il ne suffit pas d’être multimillionnaire pour faire partie du futur et d’une humanité en mouvement. Certaines structures centenaires, certains cercles décisionnels continuent de générer des inégalités et interdisent l’accès à une partie du genre humain pour des raisons dépassées. Les clubs sexistes ne peuvent pas faire partie du futur tel qu’il s’écrira si une évolution des consciences ne se produit pas. Ainsi, l’éducation des filles et des garçons, dans un grand nombre d’élites restent une préoccupation car ni les femmes ni les hommes ne sont capables de faire bouger les lignes d’une manière saine et naturelle. La science a plusieurs fois démontré que le cerveau n’a pas de genre et ; s’il s’avère qu’il y a des différences - celles-ci sont au bénéfice autant des femmes que des hommes- chacun dans un domaine d’excellence.

Dans un contexte politico-économique en constant déplacement, les structures de pouvoir elles aussi évoluent et se structurent vers plus de mondialisation et une dépersonnalisation des pouvoirs : cette complexification détruit peu à peu la confiance des peuples dans leurs élites qu’ils ne reconnaissent plus car trop de différences marquent les classes sociales. Cette dissolution du pouvoir réel contraint les plus prudents à devenir acteurs du monde en créant une association ou un lobby afin de suivre l’évolution de leur secteur d’intérêt. De fait, les citoyens ne perdent pas de pouvoir et en ont plus qu’autrefois car la société globalisée invente ses contre-pouvoirs par la multiplication de règles, de normes et de micro-territoires économiques. Rien ne se perd, tout se recycle à une échelle à la fois planétaire et locale grâce à des cercles décisionnels réunissant des personnes ayant un bagage pratique et technique avec des personnes ayant des connaissances technocratiques ; ces associations de compétences opposées se complètent les unes les autres, formant de nouvelles formes de pouvoir et d’administration plus citoyennes bien que parfois dépassant le cadre national.

J’espère que cet aperçu des changements en cours vous permet de vous situer dans cette activité mouvante et complexe. Le bateau tangue mais il résistera. LiLa

Publié dans Messager de lumière

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