Les étapes politiques et économiques de la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial.

Publié le par Lilaluz

Les étapes politiques et économiques de la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial.

Cet Ordre possède déjà ses logos et ses drapeaux, ses théories politiques, ses habitudes économiques et une période de l’histoire qui réunit les peuples sur des souvenirs communs et même ses saints-patrons. Certes, pour la plupart de ceux qui aiment la liberté ce sont les pires périodes de l’histoire, mais pour ceux qui ont besoin de se soumettre à une loi et une autorité forte, ce sont des souvenirs heureux d’innocence et de cheveux blonds.

D’abord, on laisse s’enliser les pays dans une fin de cycle de croissance difficile, les bénéfices ne sont pas réinvestis dans l’outil de production et utilisés pour alimenter un marché d’actions sur-valorisées, les états riches sont invités à y investir pour donner de la crédibilité à cette bulle.

L’argent ainsi gagné n’est pas réinvestit vers la réalité économique, les outils techniques vieillissent et ne sont pas modernisés, les coûts de production augmentent, ils ne sont pas épongés par de nouveaux bénéfices, on vit sur les acquis, puis les restes attirent les charognards.

Le manque de travail occasionné devient un manque d’horizon, qui détermine l’avenir de régions entières, compromettant le droit à l’avenir des populations qui sont abandonnées à une vie limitée, dévaluée. Pour essayer d’attirer l’attention elles vont se révolter, manifester, mais volontairement on ne les entendra pas, alors elles se serviront de leur vote pour élire un candidat qui semblera défendre leurs intérêts régional et national : le populisme est ravivé. On alimente celui-ci de toutes parts, les pouvoirs en place le montrant comme un monstre, ce qui lui attire les sympathies renouvelées des gens qui se sentent marginalisés ; en s’accrochant à leur droit de travailler et d’être respectés les gens veulent simplement retrouver leur dignité.

Les nationalismes sont la réponse unique des multitudes impuissantes et démunies face à des pouvoirs qui ne les entendent pas comme elles souhaitent être entendues. Les idéaux républicains ou monarchistes ne mettent pas la soupe dans l’assiette et aucun d’entre ceux qui représentent les pouvoirs ne semble être touché par les problèmes de la société pendant les décennies où ils occupent les sièges des différentes assemblées. Pourtant, les personnes qui se présentent à des élections ont aussi leurs problèmes mais ils ne les résolvent pas selon les mêmes méthodes, au même échelon social…Ce jeux des différences a toujours existé y compris pendant les révolutions ou les guerres, mais à certains moments, les tensions que cela génèrent s’intensifient. Les têtes des uns remplacent les autres sans que les gens prennent conscience de ce que cela va changer concrètement pour eux, les visages différents n’en forment qu’un ; celui du mensonge et de l’arrivisme. Quelques- uns ressortent de ce lot mais ce n’est qu’avec le temps qu’ils sont discernables.

Pendant que les populations se sentent lésées du produit de leur travail, du droit d’être reconnues financiérement dans leurs pays. L’Europe ou les Institutions internationales avalent beaucoup d’argent pour trop peu de résultats visibles en un mandat. Cet étalement dans le temps des lois utiles est vite compensé lorsque les lois ne sont pas votées mais « acceptées en commission » par un petit groupe de parlementaires triés sur le volet et pas toujours fidèles à leurs engagements en tant que représentants. Cette incertitude continuelle pour savoir à quelle sauce on va être mangés est dévastatrice car les efforts -même intenses- n’ouvrent pas toujours la voie à de bonnes directions le protectionnisme des uns est un obstacle à l'échange commercial sans régles désirés par les autres.Selon certains les Institutions découragent, alourdissent et finissent par paraître inutiles, encombrantes.

Ni l’Europe ni les organismes internationaux ne sont lisibles ; ils ont des rôles et des fonctionnements qui se superposent et que l’on connait peu. Ils ont grossi en pouvoir sans que l’on sache qui les dirige et comment ils fonctionnent véritablement. Ces « soupes de têtes » servent des intérêts diffus. Puisque les européens ne se connaissent pas, en France on finira par proposer de ne plus voter directement pour le parlement européen mais d’élire un collège de députés nationaux qui se chargeront de choisir la liste des représentants au niveau européen. Ce choix demandera d’aggraver les séparations entre le mondes politico-économique et la population : pour voter on finira par instituer l’obtention d’une carte d’un parti politique pour obtenir le droit de voter. Ce « détail » fermera l’accès vers l’ascension sociale à la majeure partie des gens. Dans un premier temps – l’attitude démocratique exigera qu’il y ait pléthores de partis- mais la loi du genre veut que l’argent de leur survie ne sera pas assuré, au fil des ans il n’en restera que 2 ou 3, forts, ayant incorporés toutes les dissonances en une masse compacte. Ils donneront l’illusion que les élections sont libres, que les choix ne sont pas totalement prémâchés mais les décisions ne seront plus jamais destinées à la défense des peuples, tout au plus la vie sera facilitée pour une élite de citoyens… Le rêve des uns de ne plus se métisser socialement est une impasse pour les autres.

Dans quel camp vous placerez-vous ? Lila

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