Reconnaître les grandes tendances du Mouvement New Age et le travail des Agents Divins du Changement.

Publié le par Lilaluz

Reconnaître les grandes tendances du Mouvement New Age et le travail des Agents Divins du Changement.

J’espère que ce petit texte saura illustrer les différentes étapes formant la tendance de fond nommée New Age.

La Nouvelle Ere a commencé par les penseurs de la Théosophie, des médiums et des voyants (Edgar Cayce, Alan Cardec, Anne Bailey, Blavatsky) qui canalisaient des messages de l’Au-delà. Ces messages indiquaient un cheminement spirituel et expliquaient en détail des parties de l’avenir, c’est-à-dire de notre Présent.

Ce mouvement philosophique à tendance mystique, évolua vers des expériences de vies communautaires au cours du 20éme siècle (phalanstères et familistères) tel l’exemple ci-après.

http://matricien.org/projet-promethee/phalansteres-et-familisteres

Les personnes qui sentaient l’énergie des changements globaux se tournaient spontanément vers l’élaboration d’une vie équilibrée entre l’Ethique du Ciel et la vie humaine. Ces tentatives se sont soldées par des échecs car l’ensemble des personnes impliquées ne conservaient pas l’éthique du ciel ou le respect de certaines règles de privacité. Les instincts de possession des êtres humains et la gestion d’un collectif sur le long terme oblige à amplifier les territoires et à vivre avec son temps. Chaque génération envisage la vie selon les règles opposées à celles de ses géniteurs afin d’équilibrer le mouvement d’évolution inhérent à la reproduction. Les enfants sont les faces opposées de leurs parents ou les parties intérieures subconscientes. Chaque génération équilibre celle qui l’a précédé en choisissant une autre option pour offrir le meilleur potentiel de découverte et de vie.

Après la Seconde Guerre Mondiale les gens ayant subis la guerre se sont débarrassés autant qu’ils ont pu du respect et des croyances religieuses comme d’un vêtement inadéquat, autant pour cacher le sentiment terrible de honte et de culpabilité qui a dévasté les consciences : Dieu semblait mort dans l’âme de l’humanité. En retour, la génération des Baby- Boomers nés à la sortie de la guerre sur une note d’espoir et de nouveau départ, s’est sentie investie du pouvoir de la Confiance, de la Liberté et d’une autre manière d’envisager les relations humaines, devenus adultes ils se sont ouverts aux religions exotiques. Cet engouement pour les autres philosophies ou approches mystiques existait dès le 19 éme siècle pour les objets des civilisations asiatiques et égyptiennes mais le 20 éme siècle y ajoutât un intérêt marqué pour les cultures et les rituels de tous les Continents. La possibilité de voyager permettait à nombre de gens en rupture familiale et culturelle de se reconstruire selon une autre approche du monde, plus pacifique et intuitive pour contrebalancer les excès de la génération précédente.

Les années 60 accompagnait ce mouvement par l’Art décomplexé : le Rock’n Roll, la nouvelle vague de Godart et un grand nombre de cinéastes, de philosophes, de créatifs de toutes sortes cherchant à suivre l’énergie, à la montrer à travers le mouvement des caméras, les silences, les dialogues basés sur le Réel.

Durant le même temps la danse classique intransigeante, rigoureuse évoluait vers plus de souplesse de mouvement créant la Danse Contemporaine. Le culte du corps - comme source de bien-être et d’intelligence- est sorti de la culture hitlérienne pour devenir le sport d’entretien utile afin d’obtenir un « esprit sain dans un corps sain ». Le yoga, le fitness et toutes les formes actuelles de sport ou de mise en beauté esthétique découlent des applications extrêmes de cet adage dans le culte de l’image de Soi. Narcissisme, nombrilisme et New Age se donnent souvent la main dans les premiers temps de la découverte de soi et des différents reflets de la personnalité.

Les années 70 et 80 ont amplifié le phénomène du culte du corps et de la mise en scène de la personnalité jusqu’à la libération sexuelle. Les variantes sexuelles sont devenus des mouvements politiques engagés de libération des groupes homosexuels. Parallèlement, les autres groupes qui se sentaient minoritairement représentés se sont affirmés à travers la recherche active de leurs racines ancestrales : afro-américains, amérindiens, peuples premiers, aborigènes ont réussi à faire reconnaître leur existence légale en tant que communautés avec des Droits et des Territoires Sacrés. Cette longue lutte de reconnaissance a reçu l’appui de nombreuses personnes de bonne volonté qui n’étaient pas nées dans ces groupes mais s’en sont sentis fraternellement proches grâce à leur ouverture d’esprit et leur adaptabilité. En suivant leur intuition, le « feeling », les « good vibrations » ils ont révélé leur âme et se sont investis de manière gratuite et sincère dans une cause.

Cette vague d’amour inconditionnel a continué sa marche pour entreprendre la rénovation de la pensée humaine, or, pour régénérer la Pensée qui définit la Culture humaine, il est nécessaire de travailler la Terre et les aliments qui y poussent avec une pensée différente. Un corps sain se nourrit d’aliments en bonne vitalité. La vitalité est devenue une marque de jeunesse, de régénération, de force, de plénitude et d’enrichissement aussi bien culturel que financier. De nouvelles formes d’agricultures comme l’agriculture biologique et des tentatives variées pour produire mieux sont apparues en même temps que l’agriculture mondiale se transformait en « exploitations agricoles ». Cependant, un autre son de cloche résonnait, appelant à un équilibre nouveau entre la Terre prénommée « Gaïa » pour lui rendre son identité et ses Droits et l’Humain. Pierre Rabhi et quelques autres figures se sont inscrits dans cette démonstration pratique, s’investissant sur le long terme.

L’écologie est née sous une forme agraire et humaine avec les babas cools et les mouvements rebelles contre l’exploitation intensive pour ensuite prendre une forme politique et influencer les prises de décisions au niveau le plus haut possible. En même temps que les partis écologiques créaient le questionnement de la société sur la manière dont nous voulions nous nourrir et s’affirmait comme une tendance lourde et inéluctable de la société d’aujourd’hui, les pays s’organisaient en groupes d’influences continentaux et internationaux pour défendre leurs productions agricoles et leurs savoir-faire territoriaux par des Labels.

Il y a une course contre la montre entamée dans les années 2000 jusqu’à aujourd’hui, entre les intérêts individuels des entreprises qui se mangent entre elles pour devenir des consortiums et des multinationales afin d’étouffer les pouvoirs nationaux ou continentaux sous le poids du marketing et le consumérisme. Les lois de protection environnementales ne vont pas suffisamment vite à être élaborées et ne sont pas assez protectrices pour être utiles lorsqu’elles sont appliquées. Le travail politique est rendu difficile à cause des quantités d’argent qui sont impliquées dans le changement de consommation à l’échelle planétaire. Tous les échelons de la société sont concernés, chaque individu, chaque administration et tous les pays n’ont pas acquis la même conscience ou les capacités de mettre en œuvre techniquement leur conscience nouvellement née.

Cette énorme pression psychologique et économique a ouvert une brèche entre les intérêts collectifs humains et les intérêts mercantiles et financiers cassant la Confiance attribuée aux Autorités, aux Etats et aux Systèmes financiers eux-mêmes. Les gens se méfient des médias, des groupes politiques et des systèmes de production de l’agro-alimentaire. Cette cassure de la Confiance ne sera pas réparée sans qu’une vague de bonne volonté globale soit démontrée de la part de l’ensemble des acteurs économiques, financiers et politiques à l’échelle internationale.

Les peuples et les individus se sentent plus forts que leurs parents ou grands-parents pour affronter cette lutte psychologique et politique de longue haleine : les images n’impressionnent plus, les discours glissent sans toucher l’âme car ce qu’il manque profondément est la Sincérité. La sincérité n’est pas un acte ou un discours mais un sentiment partagé entre des individus reconnaissant qu’ils sont sur la même longueur d’onde…vibratoire ! (c’est ma touche New Age !)

Car il faut encore parler de la partie mystique et lumineuse du New Age : l’idéal défendu par quelques –uns, influencés par de véritables Yogis et des Maîtres ayant su dématérialisé des parties d’eux-mêmes, ayant développés les « Siddhis », les pouvoirs paranormaux du corps lorsqu’il est vitalisé et nourri selon des règles strictes et des prières. Ces pionniers du New Age cherchent à démonstrer de ce que produit la Véritable Foi dans l’Humain et ses possibilités divines, le fameux « potentiel divin ». Ce potentiel est conservé dans le corps sous la forme d’une graine de lumière, d’une étincelle d’immortalité. Développée et activée, cette pépite de lumière régénère le corps et l’âme, donne la capacité de voyager dans le temps ou dans les dimensions de l’Esprit qui a engendré la Vie. Ainsi, les New Agers un peu en avance sur ce chemin de dépouillement des différentes couches de l’humain mammifère, s’ouvrent à des plans de conscience qui deviendront ensuite leurs nouveaux paliers de vie et d’épanouissement : leur nouveau monde de lumière. En attendant qu’un nombre suffisant d’humains aient atteint le premier stade de ce palier évolutif de l’Adn, nous essayions de développer en équilibre les vertus féminines et masculines de notre Conscience androgyne.

De fait, l’arche de Noé est une petite perle de lumière cachée quelque part en vous, lecteur… trouvez-la et l’Univers s’ouvrira ! Namasté ! Lila

Publié dans messager de lumière

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